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Par le tour de main d’un artisan potier, les mauves, les bleus et les cuivres se sont habilement mélangés pour incarner par l’authenticité de leurs tonalités associées au bois profond d’un bureau console du XVIIIème siècle, une ferveur nouvelle à l’égard des métiers d’autrefois. Celle qui habita, guida, une génération d’hommes et de femmes corses au début des années 70, regroupés dans un mouvement d’idées philosophiques que l’on appela variablement «A rinascita» (la renaissance), «U riaquistu» (la reconquête) de cette Corse en prise à la spéculation immobilière et dont il s’agissait de se réapproprier la terre.
Une association dénommée «Aliva» et consacrée au renouveau de la ruralité, vit le jour à Sollacaro. Ses actions sont à rapprocher avec les idées du siècle des lumières qui furent propagées depuis ce même village à travers la rencontre au 18ème siècle Pascal Paoli avec le chroniqueur écossais James Boswel.
